Archives 16-juin-2023

Les expositions immersives sont à la mode depuis ces dernières années, nous vous en avons déjà parlé.

Cette fois-ci si vous êtes à Paris et que vous  avez l’opportunité de visiter le Centre Culturel Coréen (faites un détour, rien que le bâtiment mérite d’être visité), ne manquez pas leur nouvelle exposition -GRATUITE –  (réservation conseillée)

Après l’exposition « Yeondeunghoe, un festival bouddhique de couleurs illuminées » et la « La gloire retrouvée d’un Palais Royal » sur le thème du Gyeongbokgung, grand palais royal de la dynastie Joseon.

Le Centre  Culturel présente une nouvelle exposition immersive vidéo mapping (carte de positionnement sous forme de représentation graphique),

Présentation Centre Culturel
Du 26 juin au 30 août 2023

Dans la volonté de présenter un volet numérique à l’exposition « Frétillante Busan, le monde à portée de flots », le Centre Culturel Coréen propose, pour la troisième année consécutive, une expérience éphémère faisant appel au mapping vidéo.

Cette année encore, les œuvres digitales des studios graphiques coréens d’strict et davvero art, ainsi que de quatre artistes (Kang Yiyun, Min Joonhong, Kohui et Hyun Jiwon) investissent tout le volume de l’auditorium du Centre, offrant aux visiteurs une parenthèse de fraîcheur sur le thème de Busan.

Grâce aux récentes prouesses technologiques de l’image, c’est donc un ensemble de six œuvres animées qui est projeté dans l’enceinte de l’auditorium, offrant une expérience immersive qui donne envie de découvrir la deuxième ville de Corée et ses merveilles marines.

 



Artistes participants :

d’strict « Aurora Beach »

Le studio d’strict adapte son savoir-faire artistique à l’évolution de la technologie des médias numériques afin de créer des contenus offrant des expériences innovantes. Au cours de cet événement, il présentera sa création Aurora Beach, qui mêle le son enveloppant des vagues et la lumière.

d’strict est un studio de design digital qui a été fondé en 2004. Il est composé de plusieurs centaines de professionnels, qui s’emploient à modeler des créations digitales percutantes et créatives et à définir de nouvelles tendances dans le domaine audiovisuel grâce aux toutes dernières technologies. Le studio a récemment gagné en reconnaissance dans le monde grâce à son œuvre Wave, présentée sur la façade du bâtiment COEX dans le quartier de Samsung-dong à Séoul, et qui prend la forme d’une vague en perpétuel mouvement. Il a également réalisé Waterfall-NYC, une création digitale de public art installée à Times Square, New York.


davvero art « Waves of Lights in Busan » (titre provisoire)

davvero art présente sa vision d’une Busan regorgeant de couleurs lumineuses. Le pont Gwang-an, les fleurs de camélia écarlates et la magie pyrotechnique évoquant le Festival international des feux d’artifice sont autant de symboles de la ville côtière repris avec brio par le studio coréen.

davvero art est une entreprise de contenus qui transmet, par le biais du digital, la culture coréenne, sa rencontre avec les êtres humains et les autres cultures du monde, tout en attirant l’attention sur la valeur inestimable du patrimoine. Projections en mapping vidéo, média façades, expériences interactives, réalité virtuelle et animations en 3D sont quelques-uns des nombreux domaines dans lesquels œuvre davvero art.


Kang Yiyun « No Mother Nature 3.0 »

Forte de nombreuses participations à des expositions numériques, Kang Yiyun présente cette année au Centre son œuvre No Mother Nature. Celle-ci a été choisie par la mairie de Busan lors d’une exposition d’art digital. Elle présente une vision multidimensionnelle du dynamisme de la nature et des êtres qui la peuplent. L’œuvre esquisse toute la magnificence de cette Mère Nature. L’artiste exprime ainsi la paradoxale nécessité de se départir de cette personnification.

Après avoir été professeure au Royal College of Art, Kang Yiyun enseigne désormais le design industriel à la KAIST, faculté coréenne des sciences et des technologies. Elle a participé à de nombreux projets artistiques internationaux (biennales de Venise et de Shenzhen, CONNECT, BTS, etc). Plusieurs de ses œuvres sont actuellement conservées à Londres au Victoria and Albert Museum.


Min Joonhong « Real Time Purgatory »

Tirant son inspiration de la mer et de la ville, de la nature et des gens évoluant en harmonie au cœur de Busan, Min Joonhong insuffle la mutation permanente et le développement fulgurant de la cité portuaire dans une œuvre originale empruntant à plusieurs techniques visuelles. Un travail résolument contemporain qui conjugue réel et virtuel et tente de repousser les limites du savoir humain, réalisé dans le cadre des œuvres présentées par la start-up artistique Adler.

Après avoir obtenu une licence puis un master en peinture occidentale à l’Université de Séoul, Min Joonhong a poursuivi ses études à la Slade School of Fine Art de Londres. Depuis, il s’emploie à créer des œuvres inspirées à la fois de cette capitale ainsi que de Séoul. Dessins, installations, vidéos et performances artistiques sont ses médiums de prédilection, grâce auxquels il décrit à sa manière à la fois l’homogénéisation et la subsistance de la culture, ses paysages et sa substance, et les différents acteurs qui la font vivre partout dans le monde.


Kohui « Horizons »

L’œuvre Horizons de l’artiste Kohui est inspirée de ses souvenirs personnels de la mer bordant Busan, chaque instant lui évoquant une réinterprétation de multiples facettes qui ne font finalement qu’une. En se tenant face à cette mer ainsi restructurée, unifiée, l’artiste se trouve sur de nouveaux rivages, fruits de sa propre création.
Basant son travail sur la perception des sons, Kohui aime explorer les sonorités du monde pour mieux tisser des liens entre audio et visuel. Il a participé à de nombreuses expositions et performances artistiques nationales et internationales (WeSA Festival en 2016 et 2018, MUTEK MONTREAL en 2021, ACT FESTIVAL en 2018 et 2022, Seoul International Computer Music Festival en 2022…). Il a également présenté ses travaux au cours de plusieurs expositions collectives (DDP en 2021 et 2022, ZER01NE en 2022, Asia Culture Center en 2022 et 2023).


Hyun Jiwon « The Harbour »

The Harbour de Hyun Jiwon symbolise la rencontre contemporaine entre graphismes modernes et musique folklorique. Afin de conter aux visiteurs un récit sur Busan dépassant les spécificités géographiques et historiques de la ville, l’artiste s’est associée à Mok Kilin, flûtiste de piri, et à Kim Moobin, héritier du chant folklorique du nord-ouest de la péninsule coréenne.
Également connue sous le nom d’artiste « z1 », Hyun Jiwon remet en lumière les notions essentielles à nos vies et pourtant trop souvent négligées de méditation, de communication et de progression, ainsi que les phénomènes qui gravitent autour. À travers son travail, elle explore l’espace et les matières afin de présenter la vision créative qu’elle porte aux relations humaines, à la culture et à l’environnement. En 2022, Hyun Jiwon a été sélectionnée en tant qu’artiste de demain pour participer à l’exposition collective Backpacking to the Universe organisée par le centre de design DDP à Séoul. Elle a également exposé la même année à la M.A.D.S. Gallery à Milan lors de la NFT : NEW FREEDOM THINK Exhibition, faisant suite à son exposition personnelle The Journey présentée au terminal 1 de l’aéroport international d’Incheon en 2021.